dimanche 7 juin 2009

Aux quatre vents

Elle erre seule dans la plaine
Courbée sous le vent qui l'entraîne.
Lutte sans cesse renouvelée
Contre les forces qui la malmènent.
La pluie la fouette, sans méchanceté.
Le vent la soulève, trop légère.
Le soleil la contemple, trop chaud, trop près.
Le gel la fige, éphémère.
Les éléments se déchaînent en toute liberté.
Un jour, elle atteindra l'amer
Et pourra s'arrêter en paix.
Un navire l'emportera loin au-delà des mers
Où les saisons se sont arrêtées.

5 commentaires:

  1. Un petit moment de flottement...Ca arrive des fois. Les projets, les rêves, tout va arriver Karine...

    Un navire qui t'emporte ? Il y a toujours une goëlette qui passe...

    Bises et
    bon dimanche !
    Jack

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  2. 9a me fait penser à une fleur au milieu d'un champ qui s'envole au gré du vent.

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  3. Elle atteindra l'amer,pour lui donner une autre saveur,ne s'abritera plus sous une toile cachée,et sous les cieux animés enfin recoltera,les doux fruits de ces tendres pensées...
    Gros bisous Karine.

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  4. Excuse moi pour mon silence... je manque un peu de temps mais je te suis. Faut bien que quelqu'un te surveille^^
    Poème encourageant!
    Bisous ;)

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  5. Jack, le vague a l'ame reste toujours un peu en moi, mais je me soigne ;)
    Lalwende, decidement j'aime beaucoup ce que t'inspire mes poemes en ce moment :)
    Esquisse, j'apprecie...
    Renaud, laisse-moi y reflechir :p Merci
    Bisous et douce nuit a tous

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