vendredi 31 juillet 2009

L'oppression

Il fallait bien déverser ma rage qq part; désolée... Ce poème est un peu trop rempli de "je" :s

Rage qui revient comme une marée,
Comme une vague lente qui peut tout emporter.
Me jugerez-vous désagréable?
De porter le blâme, je suis capable.
Ne pas m'accepter pour ce que je suis
Revient à m'envoyer dans l'oubli.
Je ne suis pas par vous, à travers vous.
Mon esprit ne s'élève que par devers vous.
Peuple qui m'oppressez,
Ames avides qui ne cherchez qu'à m'opprimer.
Je cherche de toutes mes forces à vous échapper
Mais vous continuez à m'agripper dans vos filets.
Je ne veux pas de votre venin
Qui ne ferait que me salir les mains.
Mais le choix m'est-il laissé
Afin que je retombe sur mes deux pieds?
J'apprendrai à me détacher
De chaque maille infime de cette nasse si serrée,
Et, debout, je finirai...

jeudi 30 juillet 2009

L'oubli

Juste envie de m’allonger dans mon lit,
Enlacer mon oreiller de mes bras las,
Fermer les yeux d’un geste soumis
Et m’étaler, m’évaporer sous les draps.
Passion du sommeil qui m’emportera
Oubli de l’éveil et de ses embarras.
Rien dans la nuit ne vient me demander
Encore de mille mots me justifier.
Paix des bras de Morphée où je m’abandonne
Après quelques heures d’éveil où la douleur résonne.

Etonnant comme parfois on se retrouve acculée dans un coin, comme certains arrivent à vous bousiller une journée où tout allait bien... Me faire "engueuler" parce que je suis simplement moi, devoir m'étaler pour faire plaisir aux autres! Bref, je suis en colère et j'ai jamais aimé ça! pfff

mardi 28 juillet 2009

Une fois n'est pas coutume :o)

Un petit mélange de mes 2 hobbies! Je vous mets une page de digiscrap car, pour la 1ère fois, j'y ai mis un de mes poèmes, un de ceux qui n'ont jamais trouvé leur place ici pour une raison ou une autre... Je crois que le texte est assez lisible quand même ;o)

Kit Black Velvet de Trinity

samedi 25 juillet 2009

Poème en U

Ingénieuse ingénue
Qui se livre l’âme nue
Sans rancune, ni abus,
Se présente sans attribut.
Elle déambule dans les rues,
La bouche rieuse sans retenue.
On essaie de la déchiffrer sans rébus
Quand, à la lueur d’une journée, elle contribue.
Simplicité d’un sourire obtenu
Comme tant de rayons de soleil qu’elle distribue.
Le plaisir d’un instant est ténue
Mais elle le saisit avec une certaine vertu.

Bah, voui, je m'amuse un peu; en même temps, ça me fait travailler mon vocabulaire ;o)

mercredi 22 juillet 2009

Déclaration

Les maudits mots tus
Restent coincés dans les gorges nues.
Des mots tendres qu’on tue allègrement
Pour ne pas les rencontrer bruyamment,
Des mots crus dont on a peur
Et aussi plein de mots rancœur.
Des chaines de sentiments se déchainent
Sous la cape des pensées qu’on enchaine.
Des idées lourdes de sens,
Des idéaux qui nous mettent en transe.
Une danse de sons inédits
Nous emmène dans les tressautements de la vie.
Le cerveau use de ses multiples replis
Pour cacher à chacun ses avis.
Les idées sont parfois jetées
Avant que les doigts ne les agrippent.
Je vous les laisse à trier
Comme cet étendard qu’on défripe.

Un peu décousu, j'ai du mal à le placer; alors je vous le livre comme ça, en brut...

lundi 20 juillet 2009

Rebelle

Féline humant le poison
Recroquevillée derrière la cloison.
Elle tourne sur elle-même, se méfie,
Pose doucement les pattes sur le tapis.
Tous les sens en éveil pour le défi,
Elle n’est pas du tout prête pour l’oubli.
Cette main tendre qui se tend et la cajole,
Elle la renifle méfiante, refusant qu’on la frôle.
La griffe aguerrie et la dent acérée,
Elle esquive le geste et s’en va méditer.
Perchée, la voilà qui observe la scène,
Le venin coulant dans ses veines.
Affrontant les sentiments,
Elle joue, provoque gentiment.
Ne pas se laisser prendre à ce filet,
Mettre son énergie à esquiver,
Puis son repos à contempler…
Que faire pour l’amadouer?
Une simple énigme à déchiffrer.

samedi 18 juillet 2009

Une vision

Le dessin vous emmène hors du temps,
Sensation de perdre pied hésitant.
Regard happé par tous ces déliés,
L’esprit s’égare pour l’éternité.
Une touche de vert qui fait vibrer,
Un peu de rouge pour les passionnés.
Ce trait bleu plonge dans une mer de couleurs
Où les poissons ne sont que leurres
Pour des yeux inconscients de cette volonté
Qui les amènent au seuil d’une conscience confrontée
A la puissance de la touchante réalité.
Un appel dans l’oubli du monde,
Une invitation à entrer dans la ronde
D’une âme qui cherche à s’exprimer
Au détour d’un pinceau maintes fois posé.

vendredi 17 juillet 2009

Des artistes...

Quelques artistes ont peints des fresques à la Gare St Sauveur à Lille, ancienne friche industrielle transformée en cinéma, lieu d'expositions et d'événements culturels. Voilà, celles qui m'ont le plus marquée en photo. Je vous invite à connaître le texte des 2 premières:
"La vie chevillée au corps
Sous la pluie, ils marchent….
La sueur perlant au front, sous le soleil, ils marchent…
Crevant de froid dans la bise coupante, ils marchent…
Ils n’ont pour toit de chaume que les cieux
Et pourtant qu’ils sont beaux malgré leurs oripeaux!
Est-ce cela qui vous gène, Bourgeois repus?
Est-ce cela qui vous gène, propriétaires cossus?
Pourquoi les hais-tu, notable satisfait et ventru?
Une poule chapardée, à leurs repas sans manière, assurera l’ordinaire? Dîtes-moi la belle affaire!
Tzigane, manouche, sinti, rom, gitan...
Mes frères, les miens, les tiens, les fils du vent…. Latcho Drom"

(la 3ème photo est juste un détail de la 2ème). Je n'ai malheureusement de lien que pour un seul des artistes; je vous le mets sous son oeuvre.




Sinon, je sors du cinéma où j'ai vu Ponyo sur la falaise; j'en suis encore tout émerveillée :o)

jeudi 16 juillet 2009

Une seule vie...

Parce que c'est un artiste que j'aime beaucoup (même si parfois, il me fiche un peu le bourdon...) et que cette chanson résume assez bien le combat, je trouve :o)

mercredi 15 juillet 2009

Douceur...

Se laisser diriger vers un autre domaine
Où peuvent tomber toutes les chaînes,
Unis dans un regard qui oublie la peine.
L’apaisement naît dans la plaine
Et nous couvre de sa rengaine.
Je contemple les blés courbés
Dans la brise avant d’être fauchés.
Epis du cœur que l’on égraine
Sur le chemin qui, au-delà de soi, nous emmène.
Souffle d’une voix qui protège
De toutes ces douleurs comme un sortilège.
Envoûtement de cette douce chaleur
Qui vous enlace loin de tout malheur.

lundi 13 juillet 2009

Vol d'hirondelle

Panne de plume!
L’inspiration a pris un rhume!
Echappée dans une bulle de mon verre,
Je m‘évade, éloignée de la terre.
Gorgée du soleil de juillet,
Ma pensée part pour s’envoler.
Je pèle, j’épèle et j’appelle
De tous mes mots le vol de l’hirondelle.
Elle virevolte au dessus du jardin;
Blanche et noire dans le matin,
Elle m’emmène dans ses volutes aériennes
Et je retiens mon haleine
Face à ce vertige qui m’assaille.
Devant tant d’espace, je tressaille!
Les barrières se sont effacées,
Les barbelés transformés en fil de laine,
Je me suis soudain élancée
Quitte à manquer d’oxygène.
Des ailes me portent vers l’horizon
Et je me laisse aller à l’abandon
De ce souffle fantastique
Qui me pousse vers l’empirique…

Juste...

... encore merci Esquisse!
Je ne sais pas si tu sais à quel point j'apprécie ton amitié, mais voilà, c'est dit!
Pour les curieux qui veulent savoir pourquoi, c'est par ici que ça se passe: http://aussiteauxfaits.blogspot.com/ Et tant que vous y êtes, faites le tour; ça vaut vraiment le voyage ;o)

vendredi 10 juillet 2009

Retrouver...

Elle se promène lentement
N’osant se retourner seulement,
Coulant sur la colline là-bas,
Happée par le lac en contrebas.
Appel charmant d’un chant mélodieux
Ne rencontrant rien d’autre que les cieux,
Tendre regard posé sur la vallée,
Emerveillement reçu sans se lasser.
Moment de contemplation suave,
Elle caresse le monde d’un air grave.
Nul ne viendra troubler cette paix
Trouvée dans la solitude de l’été.

mercredi 8 juillet 2009

Fatiguée...

Poème fatigué ce soir... En espérant que les crampes s'envolent enfin et que la nuit calme les esprits.... Bonne nuit!

Où est donc passée ma baguette magique?
Je veux retrouver ce monde fantastique
Où les enfants rient aux éclats
Et où les arcs-en-ciel poussent au bout des doigts.
Ma tête est lourde et tombe sans fin
A peine retenue par ce mince filin.
Pensées bloquées par une gorge nouée,
Mes yeux se ferment sans volonté.
L’appel des nuits entrecoupées,
Réveils en sursaut crampé.
Le gris me fait ramper
Sous ses nuages de ciel plombé.
Le froid prend possession de mes doigts
Qui pianote sans savoir pourquoi.
Fatigue prend le dessus,
Bruissement du vent déçu.
Je m’allonge et j’attends
Le sommeil qui doucement me prend.
Besoin d’un rêve nonchalant!

mardi 7 juillet 2009

Et pars piller les sens!

Âme, il faut lever ta peine,
Et peler cette amère rengaine.
L'âme erre dans la tempête
Et ne restent que les arêtes
Du temps qui passe sans sentiment,
Du rocher où s'accrochent les aimants.
Son du métal qui heurte sans trêve
Tambours sonnant à la frontière du rêve!
Boum... Il percute les sons doux de l'oubli.
Boum... Il s'envole où tout s'enfuit.
Âme, il faut entrer dans la ronde
Et tendre les linges du monde.
Elle attend l'ombre des branchages
Et reste tapie dans le sillage
De l'être fantastique qui se faufile,
De la forme magique entre mille
Qui saura l'emmener vers demain.
Nuée légère et multiple dans le matin,
Un lent frisson parcourt le chemin.
Chhh... le réveil s'annonce doucement.
Chhh... les yeux ouverts sur le levant.
Âme, il faut laisser la rancoeur,
Epanouir le doux parfum des fleurs.
Elle trébuche de ces effluves grisée
Et tombe délicatement sans se briser.
Une goutte danse au-dessus de sa tête,
Joueuse, taquine et coquette.
Elle ne se lâchera que pour un sourire
Qui glissera sur la peau tel un navire.
Mmm... Doux moment où l'on ferme les yeux.
Mmm... Ainsi s'achève le jeu.

dimanche 5 juillet 2009

Etendue...

Je me suis allongée au cœur de l’oubli.
D’un passé dépassé, je renais à la vie.
Cœur au bord du chemin
Où se tendra cette main.
S’allonger dans les herbes folles
Avant que l’esprit ne s’affole.
Les nuages passent sagement,
Le soleil chauffe paresseusement.
Ma pensée se tend vers ce doux chant,
Mélodie d’un moment offert au passant.
Moiteur de la terre qui absorbe la rosée,
Une branche s’agite sous la brise effacée.
Je me fonds contre cette écorce
Et je puise de toutes mes forces
Dans cette nature qui espère
Pour qu’elle me mène au-delà des repères,
Où il est possible de se perdre sans tomber,
Où la route conduit lentement à la paix.
Une femme échappe à l’infâme drame.
Calme de l’âme sauvée des flammes…

vendredi 3 juillet 2009

Protégez vos rêves!

Le mange-rêve se prépare.
Il est tapi dans le noir.
Méfiez-vous tous, pauvres hères,
De l’esprit qui s’infiltre dans vos terres.
Il est malin et discret,
Il saura vous étonner.
Une douce pensée assoupie
Attirera son esprit aguerri,
Et, au matin, ne restera rien
Qu’un vague souvenir anodin.
Pour pouvoir le repousser,
Il faut à ces rêves vous accrocher
De toute la force de votre volonté.
Commencez donc à raconter.
Petits ou grands, ils nous importent
Et vous ouvriront toutes les portes.
Nous voilà prêts à vous écouter,
Esprits ouverts aux espoirs colportés.

jeudi 2 juillet 2009

Traits Exquis d'Esquisse

Arrivée chez toi par hasard
Ou bien était-ce un présage?
Attirée d'abord par ton art,
J'ai dû entrevoir le sage.
Quelques amis m'ont suivie
Et je me suis simplement réjouie.
Une sensibilité à fleur de crayons,
Une chaleur offerte au fil de la plume,
Ton amitié est un profond sillon
Qui nous réchauffe de mille arômes.
Esquisse, qui attira mon regard un jour,
Tu nous enchantes, souvent même avec humour,
Ces quelques mots-là sont pour toi
Qui est toujours présent où que l'on soit!


De mon île...
pour ces moments où les mots m'échappent,
Pour tous ces instants où l'émotion frappe.
Merci!
Juste encore un peu de prose pour espérer que tu excuseras mes maladresses; l'adresse directe est toujours délicate. Je me permets de mettre l'esquisse qui m'a fascinée ;) j'espère que tu me le permets. Bonne journée! Bisous

mercredi 1 juillet 2009

Course des éléments

Mon cerveau fait des bulles
Et ma plume déambule
Le long des allées encombrées
De mes pensées désordonnées.
Je cherche la clé des champs
Et ne trouve que du vent.
Vent de colère, vent de misère,
Que me réserve la terre-mère?
J’en appelle à son apaisement,
A son immense pouvoir calmant.
Me fondre dans une herbe folle
Et entrer dans la grande farandole
De l’union des éléments
Qui se perdent dans l’infiniment grand.
Me dissoudre dans l’eau du torrent
Pour simplement suivre le courant
Qui me mènera à l’océan
Où se rencontrent les navigants.
Puiser, puis me perdre.
M’arrêter, puis reprendre…

Ecriture de nuit d'insomnie :) Un poème d'1h du mat'