jeudi 19 août 2010

A ma table...

Un dit fait rance.
Le non-dit se fait absence.
Ils sont assis à ma table à chaque instant.
Ils me suivent à chaque pas hésitant.
Au centre de la multitude, une pensée me hante.
Est-ce qu’un jour, nos lendemains chantent?
L’avenir de mes songes est obscurci,
La rivière s’assèche dans son lit.
La brise s’est tarie.
A mon tour, je me suis évaporée.
Pas même un grain de poussière n’est resté.
Une étoile m’a éclipsée,
L’éblouissement n’a pu être mesuré.
Ma voie sous mes yeux s’est effondrée
Mais l’arrêt n’est pas autorisé.
L’inéluctable vous force à avancer.
Encore un pas, même sur le côté.
A quelques lianes, je continue à m’accrocher
Pour ne plus aux platanes m’écorcher.

Allez, je m'y remets; besoin ou simple pose/pause, je ne saurai dire! Je n'ai pas arrêté d'écrire, juste pas pris le temps de les étendre sur la toile. Celui-ci a été écrit il y a un certain temps; une corde qui vibre bien qq part, une résonance dans un coin de cellule (grise). Les vacances (des autres, je précise; j'ai travaillé tout l'été) passent à la fois trop lentement et trop vite... J'ai fait de la déco aussi ce dernier mois; ça me détend :) Mon chez-moi me ressemble de plus en plus; vaille que vaille!