dimanche 30 août 2009

Ascension

Il marche seul sur la route,
Magie de l’esprit qui doute.
Allure tranquille de découverte
Gagnée par une pensée alerte.
Immanquablement conquérant,
Nourri par un insaisissable vent,
Appelé du haut de la montagne,
Il escalade et rapidement s’éloigne
Remontant vers la source,
Eliminant tout obstacle dans sa course.

Juste un petit mot pour vous dire que c'est un acrostiche; attention aux 1ères lettres ;o)

jeudi 27 août 2009

Là-haut, là-bas....

Le sourire se perd dans un nuage
A trop vouloir ne pas rester sage.
Un doigt ou deux se lèvent puis retombent,
L’esprit dans les limbes.
Une brise tiède se promène
Entourant toutes ces pensées amènes.
Le compte est soudain ralenti,
Les secondes s’égrainent sans bruit.
La main reste suspendue
Au temps du souffle retenu.
Mystère d’un moment échappé
A la mordante réalité…

mardi 25 août 2009

Où sont les murmures?

Haro sur les éclats parsemant mon paysage,
Un peu de silence me rendrait plus sage.
Ralenties les idées qui germent dans mon crane,
Le roulis des cris s’installe en filigrane.
Eparpillé parmi les affres de la conscience,
Mon esprit tente désespérément de trouver la réponse.
Elle erre aux frontières de l’oubli,
Ne cesse de me laisser affaiblie
Tout à la tentation de succomber au bruit.

samedi 22 août 2009

Ailleurs...

Petit à petit, l’esprit se blottit
En un monde où une lueur luit.
Nul ne vient le troubler
Sous peine d’être refoulé.
Il se profile à pas feutrés,
Vient l’envelopper dans le duvet
Et, sans bruit, le berce avec volupté.

Une micro-bafouille et un peu de zic!

Je voulais m'excuser car je passe chez vous depuis plusieurs jours sans laisser de traces; les mots restent qqpart loin du bout de mes doigts. Ils tournent, tournent mais ne s'organisent pas en phrases. Dès que j'aurais retrouvé la méthode, je vous laisserai qq traces, promis! Enattendant, je vous lis, j'enregistre et j'apprécie!

jeudi 20 août 2009

Progression

Tiraillement des sens.
On entre dans la danse
Des ombres qui se bousculent
Pour ne pas prendre de recul.
La fugace observation
Fait perdre la concentration
De cet état de bien-être
De l’autre côté de la fenêtre.
Un souffle de vent perturbe
L’air souverain de ces hautes herbes.
Félin ou rongeur,
Quelqu’un arrive à sa hauteur.
Une piste est découverte
Dans cette longue plaine ouverte.
Je la suis à petits pas,
Savoir où elle me mènera.
Un terrier, un abri ou un lit,
En progressant, je m’accomplis.
Les pieds ancrés dans le sol,
J’évite toutes les rigoles
Et, à l’issue, je m’envole!

mercredi 19 août 2009

Bruyant

La porte claque
Sur mon esprit en vrac.
Aspiration au silence
Des émotions qui s’en balancent.
Les aiguilles tournent avec lenteur
Le dos tourné dans la moiteur.
Pensées en perpétuelle fusion
Sur un état d’intense confusion.
L’implosion semble imminente
Mais la victime est patiente.
Filet de salive qui s’échappe
Avant de tomber dans la trappe.
Accroupi sous la mitraille,
Chercher où est la faille!

mardi 18 août 2009

Désert

Sable à perte de vue.
Appel du vide à l’inconnu.
Harassé sous une chaleur implacable,
Avide d’eau et de fraicheur peu probable,
Rares sont les feuillages amicaux
Aridité sous l’air chaud.

vendredi 14 août 2009

Fille des marais



Sauvage dans les marais,
Je suis la volonté de mes pieds.
Attirée par la boue et le bois mort,
J’observe ce monde qui dort.
Une petite grenouille passe à mes côtés
Et m’invite à l’accompagner.
Amie du crépuscule sur le bord du chemin,
Je ne t’embrasserai que si tu restes jusqu’à demain…
Je veux m’allonger sur cette terre qui m’accueille,
M’enveloppe et me recueille.
Douceur de la glaise sur ma peau,
Chaleur de cette membrane comme un étau!
Recroquevillée près de l’étang,
Je me repais de cet environnement inquiétant.

jeudi 13 août 2009

Au fond du jardin

Odeur, douceur, saveur,
Entrées dans mon cœur comme un leurre.
Couleurs, chaleur, caresse
Du soleil sur la peau dans la paresse.
Douleur, agacement, piqûre
De l’insecte qui sans mal perce l’armure.
Le corps avachi dans ce vieux transat,
Le regard perdu dans les nuages qui s’emboîtent,
La pensée s’enfonce dans des mondes farfelus
Où le passé et le présent ne sont plus.
Ignorance d’un univers où rien ne les retient
Que le chant des oiseaux au petit matin.
Gouttes d’eau tombées au creux de la main
Ouverte, abandonnée aux signes du destin.
Plic plac ploc!
A la porte, quelqu'un toque!
Yeux fermés qui s’en moquent…

dimanche 9 août 2009

Etincelles plurielles

Petit feu d’herbes folles,
Vers les cieux je m’envole!
Esprits des lucioles énervées
Par tant d’étincelles projetées.
Parmi les étoiles qui observent gentiment
Ce spectacle flamboyant,
Je me repose en souriant.
Chaleur d’une solitude relative,
Silence d’une paix contemplative.
Crépitement d’un frisson léger
Lors du rêve d’une nuit d’été..
L’appel de la nuit est entendu,
Un sourire obscur doucement aperçu.
Poser sa joue sur l’écorce du bouleau
Pour écouter le chant du renouveau.
Demain viendra à petits pas
Même pour ceux qui ne l’attendent pas…

vendredi 7 août 2009

Je passe en coup de vent :o)

Pas trop de temps ou d'inspiration ces jours-ci; je vous laisse en musique! Ca fait pas rêver mais j'aime bien et c'est ce que j'écoute (entre autres) en ce moment!

mercredi 5 août 2009

Nuit bleue

Mon esprit chevauche à vive allure
Les plaines de la pensée d’azur.
Monde bleu qui domine ma nuit,
L’astre rugissant luisant de mille envies,
Eclair de mes rêves inexprimés,
Tonnerre de mes colères cachées.
Les bras ouverts de l’avenir
Donnent soudain à réfléchir.
Une ombre se profile dans mes songes.
Dans quelle couleur faut-il que je plonge
Mes mots pour que me reviennent
Les douces idées des âmes anciennes?
Cette lumière réchauffant un présent indécis
Apporte à mes jours un parfum exquis,
Sourire de l’instant fugace qu’on cueille,
Quelques vers imprécis notés dans un recueil.
Le silence environnant apaise
Des pensées couvertes de braises.
Attisera-t-on le feu au vent des espoirs
Ou tout cela tombera-t-il dans le noir?

dimanche 2 août 2009

Coeur d'enfant

Cœur d’enfant qui s’envole,
Ame d’innocence frivole
Qui saura reconnaître
Ce petit souffle léger et pressé de naître
A la vie de cette fleur qui éclot,
De cet univers qui n’a pas besoin de mots.
Palpitant qui s’élève parmi les pétales de roses,
Chaleur d’un voile sur une paupière close.
Douce image formée au pli d’un visage,
Le petit saura-t-il rester sage?
Le fripon viendra tourner la page
De l’amour d’une maman dans les nuages.
Rêve d’un monde sans mauvais présages!