J'aimerais être une particule d'eau, pouvoir m'évaporer et retomber, glacée, sur le crane de cet homme qui croit qu'il peut se laisser aller, ne plus se contrôler et m'abuser.
Me changer en vapeur et me laisser porter par le vent vers un lieu plus clément où je pourrais me glisser sur une joue doucement modelée, ou le long d'une main douce accueillante. Même viser cette tendre bouche, ouverte, riante de m'accueillir sans malice.
Une minuscule goutte d'eau qui tombe dans l'océan pour que la couche de pourriture qui l'entoure se dissolve une fois pour toutes, qu'il n'en reste plus une trace tangible et qu'elle sombre dans l'oubli. Rien qu'un souvenir infime dans l'océan infini des larmes salées...
La rupture est toujours si proche. Ce serait tellement facile de tout lâcher, de ne plus se battre; juste à quoi bon?... Parfois je me demande ce qui me pousse à avancer,mais je suis là... à résister, à avancer.
On dit que la vie est un éternel recommencement. Eh bien, j'aimerais juste que ça s'arrête; que tout ce blanc qui tombe du ciel me touche enfin... Et voilà, un post n'importe comment pour essayer de crier cette haine qui me grignote; de quel droit vient-on se présenter devant moi? Et surtout pourquoi? 1 fois, c'est le choc mais on se pose déjà des questions; 2 fois, 3 fois... Qu'ai-je donc fait? Pourquoi?
Soleil blanc, effacé au coeur de l'hiver.... je ne sais pas quand je reviendrai; on verra! Là, la poitrine se resserre et je me bats contre la douleur, dans le souvenir d'un sourire auquel je m'accroche