samedi 30 janvier 2010

la goutte....

J'aimerais être une particule d'eau, pouvoir m'évaporer et retomber, glacée, sur le crane de cet homme qui croit qu'il peut se laisser aller, ne plus se contrôler et m'abuser.
Me changer en vapeur et me laisser porter par le vent vers un lieu plus clément où je pourrais me glisser sur une joue doucement modelée, ou le long d'une main douce accueillante. Même viser cette tendre bouche, ouverte, riante de m'accueillir sans malice.
Une minuscule goutte d'eau qui tombe dans l'océan pour que la couche de pourriture qui l'entoure se dissolve une fois pour toutes, qu'il n'en reste plus une trace tangible et qu'elle sombre dans l'oubli. Rien qu'un souvenir infime dans l'océan infini des larmes salées...

La rupture est toujours si proche. Ce serait tellement facile de tout lâcher, de ne plus se battre; juste à quoi bon?... Parfois je me demande ce qui me pousse à avancer,mais je suis là... à résister, à avancer.
On dit que la vie est un éternel recommencement. Eh bien, j'aimerais juste que ça s'arrête; que tout ce blanc qui tombe du ciel me touche enfin... Et voilà, un post n'importe comment pour essayer de crier cette haine qui me grignote; de quel droit vient-on se présenter devant moi? Et surtout pourquoi? 1 fois, c'est le choc mais on se pose déjà des questions; 2 fois, 3 fois... Qu'ai-je donc fait? Pourquoi?
Soleil blanc, effacé au coeur de l'hiver.... je ne sais pas quand je reviendrai; on verra! Là, la poitrine se resserre et je me bats contre la douleur, dans le souvenir d'un sourire auquel je m'accroche

mardi 19 janvier 2010

Intérieur... froid

Ce regard fixe m’afflige
Immobilisé à jamais dans un vertige.
Mes pensées brumeuses se figent
Et le placent au centre de mon allée de vestiges
Du temps passé à rêver sans trève.
Mon visage lentement se relève.
Je ne suis qu’une âme en perdition
Qui s’oublie en divagations.
Les voiles cachant la fenêtre
Poussent à regarder l’intérieur de l’être.
Tourments de la raison qui danse
Dans un monde indifférent immense.

mercredi 13 janvier 2010

Période de silence...

Je ne vous oublie pas; je passe même chez vous mais mes lèvres sont scellées et mes doigts restent gourds, figés, un peu comme mes pensées! Est-ce la neige, le froid ou tout ce qui m'attend prochainement? Je ne saurais le dire...
mais je vous laisse une chanson que j'aime et une photo de ma fille, Selma, qui commence tout juste le saxophone et adore ça :o)
Nanou, je te réponds en privé très vite, mais ne t'inquiète pas! Ca va!


dimanche 3 janvier 2010

Trouble

Ce mot qui résonne à mes oreilles comme un glas.
Mes yeux s’arrêtent et s’effraient de revenir sur leurs pas.
Ca tourne comme une punition
Mais la faute n’incombe qu’à ma déraison.
Elle avait enfin trouvé sa définition.
Gentils déraillements au fil de l’oraison.
Rien de concret ne se pose,
Les multiples pensées explosent
Là, juste devant mon visage qui se glace,
Ne pourrai-je donc me fondre dans la masse?
Qui pourra me regarder en face
Et accepter ce qui crève impitoyablement la surface?
Ivresse d’une foi en ce qui pourrait être,
Je bois les gouttes qui trainent sur la fenêtre,
Lucarne entre la vie et ce qui n’existe pas,
Mes pieds me mènent hésitant parmi les choix.