lundi 27 septembre 2010

A su mais la somme...

Il a su me mener à cet état.
Il a su me porter au-delà de l’ennui.
Il a su me changer en simple émoi.
Il a su me voir hors de ma vie.
Mais l’issue n’est pas permise
Et l’oubli n’est pas de mise.
La grisaille ne sera pas dépassée,
L’emploi du temps est trop chargé.
Le retour solitaire du moi l’a emporté.
Que dire du trop fameux Platon
Quand il se joue de nos faibles passions?
Dépasser le mur de cette morale
Qui nous ramène immanquablement au scandale.

ça commence comme une sortie des maux, ça se profile en jeux de mots... Fin d'un message sans destin!

vendredi 17 septembre 2010

Sauve conduite

Une âme dans les nuages,
Une pensée d’un autre âge.
Aiguillon qui se pique dans la ronde,
Circulation infinie au centre du monde.
Le souffle se brise à l’immortelle,
Elle ne sera plus de ces jouvencelles.
Un voile de fumées grises
Se perd dans la brise.
Un trou noir dans cette demeure
Attend que la raison se meurt.
Une histoire est en suspens
Au-dessus de la toile qui se tend.
Plongée permise et sans danger
Si le risque n’est que mesuré…

je suis fan! si, si!!

j'aime son univers...

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dimanche 12 septembre 2010

Pêché capital

Languide impulsion de relâchement
Unissant avidement les corps des amants.
Séduction selon le cours du mouvement.
Tentation de s’oublier simplement.

lundi 6 septembre 2010

Sensations à foison

Reconnaissance stellaire facétieuse.
Compréhension lunaire audacieuse.
Gamme de gouttelettes floconneuses.
Irrésistible attraction vaporeuse.
Cinquième roue d'un carrosse chaotique.
La nuit emporte l'équipée mystique.
Volatile filigrane fragile,
Cette étoffe ne tient qu'à un fil.

jeudi 19 août 2010

A ma table...

Un dit fait rance.
Le non-dit se fait absence.
Ils sont assis à ma table à chaque instant.
Ils me suivent à chaque pas hésitant.
Au centre de la multitude, une pensée me hante.
Est-ce qu’un jour, nos lendemains chantent?
L’avenir de mes songes est obscurci,
La rivière s’assèche dans son lit.
La brise s’est tarie.
A mon tour, je me suis évaporée.
Pas même un grain de poussière n’est resté.
Une étoile m’a éclipsée,
L’éblouissement n’a pu être mesuré.
Ma voie sous mes yeux s’est effondrée
Mais l’arrêt n’est pas autorisé.
L’inéluctable vous force à avancer.
Encore un pas, même sur le côté.
A quelques lianes, je continue à m’accrocher
Pour ne plus aux platanes m’écorcher.

Allez, je m'y remets; besoin ou simple pose/pause, je ne saurai dire! Je n'ai pas arrêté d'écrire, juste pas pris le temps de les étendre sur la toile. Celui-ci a été écrit il y a un certain temps; une corde qui vibre bien qq part, une résonance dans un coin de cellule (grise). Les vacances (des autres, je précise; j'ai travaillé tout l'été) passent à la fois trop lentement et trop vite... J'ai fait de la déco aussi ce dernier mois; ça me détend :) Mon chez-moi me ressemble de plus en plus; vaille que vaille!

mercredi 21 juillet 2010

Cap ou... crème!




Un nuage de crème fouettée,
Trace au coin des lèvres laissée.
Je regarde passer
Un doux rêve évaporé.
Sourire songeur esquissé,
Des ailes accrochées à mes pensées.
Embarquée dans cette montgolfière imaginaire,
Les oiseaux-fées me chantent joyeusement un air.
Par ce trafic accaparée,
Je laisse la vie défiler.
Idées volatiles non fixées…
Une vapeur au ciel s’est envolée!

samedi 3 juillet 2010

Aquatique

Ca ne coule pas de source claire.
Le flot est parsemé de bulles d'air.
Un regard sur le courant,
Envie plongeante de s'immiscer dans le vent.
Poissons argentés qui vous invitent à la danse.
Pour respirer, se présente un roseau immense.
Telle une anguille, je me faufile.
Entre les galets, je suis le fil.
Le but est vaste et lointain,
La liberté à portée de mains.
Océan de pensées qui se perdent dans l'espace,
Jetées en gouttelettes sur la place.
Ne rien rassembler,
Laisser glisser,
L'oubli reste ancré à quai.

mardi 8 juin 2010

Brûlure

Le soleil souligne l’amer.
Quelques vagues nuages adoucissent cet air.
Au fil de l’eau, lentement, je me perds.
Assise sur la berge, mes lèvres trempent dans ce thé vert.
Tempête qui menace l’âme en inadéquation
Avec le temps qui se profile à l’horizon.
L’orage gronde sous mon ciel couvert,
La mer se soulève de tous mes revers.
Des maudits ou non me traversent l’onde,
M’écroulant sous cette fronde.
Une bouffée d’air brûlant me soulève
Et m’emporte loin de la grève.
La gorge nouée sous le feu,
Je m’en remets au meneur du jeu
Et vais m’allonger un peu plus loin
Plongeant dans les rêves d’herbe sèche jusqu’à demain.

lundi 24 mai 2010

Un sans cible ment



L’insensible
N’a pas entrevu la portée de ses flèches.
Il erre sans cible
Inconscient de la brèche.
Balade dans un paysage sans lune,
Ne s’arrêtera pas au sommet de la dune,
Ne se retournera pas même face à l’inconnue,
L’avenir est impalpable et restera nu.
L’autre est là, dans l’ombre,
Le regard vague et l’âme sombre.
Regard vers l’intérieur de l’être,
Rien ne passe par la fenêtre.
L’un mobile, l’autre sans,
Dans la ville, ou un flou errant.
Soudain, une douleur aigüe, choc électrique,
Un éblouissement dans l’air mélancolique.
Pas d’explication, laisser passer lésions.
Les nuages s’enfuient sans sommation.

mercredi 12 mai 2010

Réveillée

Le voile se lève en douceur.
L’anxiété me crève le cœur.
Lambeaux trainant à la surface de l’eau,
Sensations flottantes au loin tout là-haut.
Le ciel s’éclaircit pour laisser
La place aux simples vérités.
Le fouillis du monde m’assaille
Et s’infiltre dans la faille.
Ce brouhaha laisse mon esprit pantois.
Pensées non fixées sous ce toit
Qui dévale la pente glissante de la nuit.
Les étoiles lentement s’enfuient
Et l’aurore se faufile sans bruit.
Quelques rayons transpercent les nuages,
Parcelles de clarté qui émergent
De la brume opaque de l’esprit.
Il s’obstine à vouloir faire le tri.

lundi 10 mai 2010

Bienvenue chez moi!

Je vous l'avez promis alors voilà qq photos; elles manquent de vie mais je vous assure que c'est bien vivant chez moi et pas du tout nickel comme sembleraient le montrer certaines de ces photos! Je vous laisse visiter tranquillement.

la chambre de ma grande puce; elle est un peu plus remplie maintenant de jouets, livres, etc....

ma chambre/salon; je sais, c'était déjà pas top au niveau rangement et ça s'est pas amélioré :o)

la chambre de mon petit Loulou; ce que vous ne voyez pas, c'est sa magnifique armoire Flash McQueen (pour ceux qui ne connaissent pas, la voiture rouge héroïne du film Cars des studios Disney...)

mon lit; euh non, mon canapé... enfin les 2 quoi!!! ;)

un aperçu de la salle à manger qui a bien évolué aussi mais vous avez déjà le buffet (où est le bar ;) ) et la musique!! Je vous rassure; j'ai une table et des chaises aussi! hihi

mardi 4 mai 2010

Another life, another day...



Un jour ailleurs,
J’y ai laissé quelques fleurs,
Chaque pétale comptant le temps
Ecoulé dans une âme d’enfant.
Sourires et larmes entremêlés
Dans des conversations enchantées.
Que signifiaient donc ces mots échangés
Sur un air doucement ensoleillé?
Figures de styles décalés
Dans un monde qui s’effacerait.
L’observation des sens émoussés
Empêche l’esprit de toucher
Le fond de ces émotions
Sans aucun signe d’affection.
La musique s’élève en liaison
D’un paysage sans oraison.
Nuages flottant au fil de l’horizon
Qui s’évadent au-delà de la raison.
Je vais et je pleure
Dans ce champ qui reste ma demeure,
Laissant le pollen se glisser lentement
Entre mes cils qui battent au vent.

dimanche 2 mai 2010

Fallen angel


Depuis un moment, je mets certains de mes poèmes en scène; voici le dernier né ;) avec un kit pas récent mais auquel je suis attachée...

lundi 26 avril 2010

Ce qui n'existe pas....



Un hurlement perçu dans la nuit,
Une détresse sauvagement enfouie.
Ce déchirement félin poursuit son chemin
Arrachant tout de son acharnement malin.
L’impuissance hurle son nom
Du creux d’un gouffre profond.
Les mots sont inutiles,
Les pensées trop volatiles.
Où se trouve ce pouvoir
Dans lequel se cache un infime espoir?
Révolte dans une indicible brume
Que l’on passe dans cette mèche qui fume.

dimanche 25 avril 2010

Feeling d'un soir


Je vous rappelle juste que je ne sais toujours pas dessiner.... :) J'ai juste sorti mes aquarelles.

vendredi 23 avril 2010

Faux pas

Faut pas heurter les murs
Tête la première.
Faut pas cogner l'enflure
Qui suit juste derrière.
Faut pas aimer le prochain,
Ca meurt le lendemain.
Le vide revient toujours,
On est seul dans la tour.
Les oiseaux par la fenêtre
Chantent pour leur propre bien-être.
Faut peut être pas rêver,
Ca finira par te retomber sur le nez.
Les pâles de cet hélicoptère tournent en moi,
Prêts à décapiter chaque parcelle d'émoi.
Je ne peux pas dormir,
Toujours ce bruit qui dérange,
Journée qui passe par le pire
Dans une vie qui démange.

Je pourrais continuer pendant des pages et des pages; ce nuage gris-noir qui m'accompagne à chaque pas. Il est là, compagnon fidèle! Certains me diront: il ne tient qu'à toi de l'éloigner... ignore-le, il finira par t'abandonner, se lasser... Peut-être!
Mon 7ème (ciel?) étage m'a accueillie avec ses défauts mais j'y suis chez moi et il est à mon image; je vous montrerai un peu si vous le voulez, mais laissez-moi le temps de m'organiser, me poser dans ce nid où il reste pas mal à construire...

samedi 3 avril 2010

jeudi 25 mars 2010

mardi 23 mars 2010

Pirouette...

J’apparais. Je disparais.
Je dirige ma vie
Au fil de mes envies,
Magicien du temps échoué.
Le froid me transperce sans trêve
Tel le vent filant sur la grève.
La matérialité me fuit.
Je ne suis qu’une sourde pensée enfouie,
Fumée échappée en volutes,
Fantôme perdu dans la lutte.
J’ai les mots qui pleuvent
Et l’esprit qui se terre dans un sac.
Les ombres sans fin se meuvent
Et reviennent dans un continuel ressac.
Vous ne pouvez me voir,
Je suis la face cachée du miroir.
A l’abri de vos griffes acérées,
Je saurai vous le faire regretter.

jeudi 18 mars 2010

Un acrostiche et puis s'en va...

Bien des envies rodent alentour
Energies refoulées dans la tour
Sous des montagnes de remparts
Où la place n'est pas laissée à l'espoir.
Inaccomplissement de nos désirs enfouis
Ne se calmera que dans l'oubli.


J'aurais pu l'appeler "autre chose" et je ne l'aime pas, mais je n'avais rien écrit depuis un bon moment et il est là... J'espère m'être posée dans 15 jours.

mardi 16 février 2010

Fly and let it die...

Ce poème, je l'avais commencé en anglais mais bon, les mots et les rimes viennent quand même beaucoup plus naturellement dans cette langue natale qui s'accroche comme une bouée qui me ramène au rivage.... J'ai presqu'envie de mettre un avertissement, de vous dire de ne pas prendre trop à coeur tout ce que j'écris; l'âme peut encore avoir de lourdes résonances mais les rencontres et les événements sont heureux en ce moment; un nid pour ma petite famille et des sourires arc-en-ciel surprises qui me viennent par hasard!...
Bref, place à ces qq mots écrits sur le coin d'une table de café, le regard perçant la fenêtre... :o)


Je voudrais m'envoler
Et tout laisser aller...
Regarder le monde tourner à l'envers
Sans en supporter l'air.
L'un m'interpelle posé près de moi
Au fond du gouffre d'émoi où s'est figé le froid.
Nos regards, attirés par la lumière,
Se posent sur cet éclat au-delà de la rivière.
Une barque attend dans la brume
Et, au fond de mon coeur, je sens l'enclume,
Assaillie par le poids de ce départ
Qui me terrassera tôt ou tard.
Le passeur est là, aux aguets;
Il attend notre bonne volonté.
Aura-t-on la force de remonter ce courant
Ou se laissera-t-on glisser lentement,
Plus profondément dans l'obscurité étouffante?
La boue de ce monde s'étend sur cette pente
Agrippant la moindre lueur dans son sillage,
Insatiable, intarissable,
A la recherche du plus petit grain de sable
Qui se serait échappé de ce mirage.

samedi 30 janvier 2010

la goutte....

J'aimerais être une particule d'eau, pouvoir m'évaporer et retomber, glacée, sur le crane de cet homme qui croit qu'il peut se laisser aller, ne plus se contrôler et m'abuser.
Me changer en vapeur et me laisser porter par le vent vers un lieu plus clément où je pourrais me glisser sur une joue doucement modelée, ou le long d'une main douce accueillante. Même viser cette tendre bouche, ouverte, riante de m'accueillir sans malice.
Une minuscule goutte d'eau qui tombe dans l'océan pour que la couche de pourriture qui l'entoure se dissolve une fois pour toutes, qu'il n'en reste plus une trace tangible et qu'elle sombre dans l'oubli. Rien qu'un souvenir infime dans l'océan infini des larmes salées...

La rupture est toujours si proche. Ce serait tellement facile de tout lâcher, de ne plus se battre; juste à quoi bon?... Parfois je me demande ce qui me pousse à avancer,mais je suis là... à résister, à avancer.
On dit que la vie est un éternel recommencement. Eh bien, j'aimerais juste que ça s'arrête; que tout ce blanc qui tombe du ciel me touche enfin... Et voilà, un post n'importe comment pour essayer de crier cette haine qui me grignote; de quel droit vient-on se présenter devant moi? Et surtout pourquoi? 1 fois, c'est le choc mais on se pose déjà des questions; 2 fois, 3 fois... Qu'ai-je donc fait? Pourquoi?
Soleil blanc, effacé au coeur de l'hiver.... je ne sais pas quand je reviendrai; on verra! Là, la poitrine se resserre et je me bats contre la douleur, dans le souvenir d'un sourire auquel je m'accroche

mardi 19 janvier 2010

Intérieur... froid

Ce regard fixe m’afflige
Immobilisé à jamais dans un vertige.
Mes pensées brumeuses se figent
Et le placent au centre de mon allée de vestiges
Du temps passé à rêver sans trève.
Mon visage lentement se relève.
Je ne suis qu’une âme en perdition
Qui s’oublie en divagations.
Les voiles cachant la fenêtre
Poussent à regarder l’intérieur de l’être.
Tourments de la raison qui danse
Dans un monde indifférent immense.

mercredi 13 janvier 2010

Période de silence...

Je ne vous oublie pas; je passe même chez vous mais mes lèvres sont scellées et mes doigts restent gourds, figés, un peu comme mes pensées! Est-ce la neige, le froid ou tout ce qui m'attend prochainement? Je ne saurais le dire...
mais je vous laisse une chanson que j'aime et une photo de ma fille, Selma, qui commence tout juste le saxophone et adore ça :o)
Nanou, je te réponds en privé très vite, mais ne t'inquiète pas! Ca va!


dimanche 3 janvier 2010

Trouble

Ce mot qui résonne à mes oreilles comme un glas.
Mes yeux s’arrêtent et s’effraient de revenir sur leurs pas.
Ca tourne comme une punition
Mais la faute n’incombe qu’à ma déraison.
Elle avait enfin trouvé sa définition.
Gentils déraillements au fil de l’oraison.
Rien de concret ne se pose,
Les multiples pensées explosent
Là, juste devant mon visage qui se glace,
Ne pourrai-je donc me fondre dans la masse?
Qui pourra me regarder en face
Et accepter ce qui crève impitoyablement la surface?
Ivresse d’une foi en ce qui pourrait être,
Je bois les gouttes qui trainent sur la fenêtre,
Lucarne entre la vie et ce qui n’existe pas,
Mes pieds me mènent hésitant parmi les choix.