dimanche 31 mai 2009

Je tangue...

Bon, je vous mets celui-la aussi; avec un peu de chance (vu le jour férié demain), il passera inaperçu et mon humeur aussi. Je précise juste que je l'ai pas écrit aujourd'hui même si... Bref, il y a plus gai.

J'ai ce cri en moi
Qui me hante mais ne sort pas.
Hurlement intérieur
Qui se fait parfois rancoeur.
Comment peut-on me voir,
Moi si petite dans le noir?
Volonté d'être seule
Dans un monde où je suis veule.
Dégoût de soi si facile
Quand on se veut indocile.
A quoi vais-je m'accrocher
Si je veux continuer à voguer
Sur cette mer qui fait le gros dos?
Je ne vois que les creux de l'eau.
Les vagues s'insinuent dans mon navire
Et voila que mon esprit chavire.


Dans un livre...

Besoin de lire,
Envie de fuir.
Partir dans les vies écrites
De personnages qu'on médite.
L'imagination m'emmène
Dans toutes sortes de domaines.
S'oublier dans l'aventure d'autrui,
Emportée aux portes de la nuit.
L'esprit s'engouffre dans ces mondes inconnus
Assoiffé et porte volontairement aux nues
D'expériences par d'autres vécues.
Vivre par procuration
Au-delà de sa propre imagination.
D'une page a l'autre se déplaçant,
Tous les sens sont en émoi constant.

Ce n'est pas mon meilleur; je dirai meme que je ne l'aime pas trop; pourtant il traite d'une de mes grandes passions dans la vie, comme quoi...

samedi 30 mai 2009

Indomptée


Fendant les herbes, volontaire,
Elle se déplace sur un coussin d'air,
L'allure décidée et fière
Insoumise aux contraintes de la terre.
Née pour affronter les défis,
Elle se jette effrontément dans la vie.

vendredi 29 mai 2009

Monstre vert, mon ami :o)

Un peu de délire personnel; une fois n'est pas coutume! 
Je vous présente un monstre gentil qui m'a fait de l'oeil au coeur d'une forêt, dans un environnement magique! Son coeur de mousse est tendre a souhait et je n'ai pu que l'admirer avec son joli toupet sur la tête. La 2ème photo vous le montre en entier, sorte de bête sauvage et hypnotique dans un monde féerique; passage hors du temps entre 2 bornes fleuries...

Variations sur Salem

Suite à un post sur le blog de Lalwende (le lien est pas loin: Songes de lune), le mot "Salem" m'est resté à l'esprit. Il en est sorti 2 poèmes; et comme je ne sais pas choisir entre les 2, bah, je vous les mets :o) Pour le 1er, je me suis peut être un peu laissée aller...

Sang versé sur des âmes différentes.
Aliénation du jugement de la noble gente.
La bonne société ne veut pas des marginaux
Et de ces esprits libres qui volent si haut.
Mesquinerie de l'intolérance du grand nombre.


Sang versé par d'intraitables bourreaux
Au sein des bûchers, comme de hauts fourneaux.
La bonne société au premier rang
Ecoute et se regorge des cris agonisants.
Meurtres d'âme pour des points de vue différents.

jeudi 28 mai 2009

Adopté

Famille de plein gré composée,
Réunie par la vie dans sa générosité,
Embrassée dans un affectueux élan léger.
Rassemblement de tendres pensées
Etirées doucement sous la voûte étoilée.


Encore un petit mot, je vais faire plaisir à Jack ;o)
Celui-ci est pas mal décousu, un peu comme un amas d'émotions; on fait ce qu'on peut. Je vous laisse trouver de quoi je parle :p Ce que j'ai écrit aujourd'hui, je préfère ne pas vous le soumettre tout de suite (de toutes façons, j'ai encore un peu de réserve); il faut profiter du soleil avant tout. Pourquoi faut-il que je parle toujours par énigmes? le moral n'est pas au top; ça va revenir...

Juste envie...

d'un peu de musique que j'aime en attendant d'autres mots qui viendront très bientôt... Vagues, saxophone, âme en musique...

mercredi 27 mai 2009

Douce averse

Je continue dans ma pluie avant de passer à autre chose... essai avant évaporation!

Vapeur élevée en haut du temps,
Nuage blanchi au fil du vent,
Une goutte tombe sur mon visage
Et j'attends la seconde si sage.
Indifférente l'état à venir,
Je profite de la douceur de vivre
Ce moment dégoulinant
De ma peau aux intempéries s'offrant.
Rien ne vient s'interposer
Entre mon corps et cette vaste nuée.
Les yeux fermes, j'oublie
Et ainsi s'échappent les soucis.
Le temps d'une averse passagère,
Je me sens l'âme légère,
Fondue dans la nature du présent,
La pensée au vent!

mardi 26 mai 2009

Temps pluvieux

Pluie lavante, pluie conciliante,
Belle ondée assoupissante,
Emmène mes pensées dans la nuée
Qui tente de tout nettoyer
Comme par la volonté appelée.
Esprit évaporé, m'entends-tu?
Tout me dit que tu es encore aux nues,
Détaché du sol par je ne sais quel sort
Alors que l'eau tombe toujours dehors...

lundi 25 mai 2009

Résistance

Pas envie de partir,
Pas envie de subir.
Déchirement de l'esprit
Rattrapé par la vie.
Refus de passer de l'autre côté
Pour la pensée abandonner
D'enfin se laisser aller.
Barrières érigées tombées,
Tensions internes allégées.
Nouvel éloignement du corps
Qui ne se laissera pas prendre par le sort.
Les pensées et les liens restent forts.

Rien de très gai en ce moment; le retour a la réalité quotidienne me fait toujours un drôle d'effet. Enfin, je dis n'importe quoi; c'est encore qqc que j'ai écrit en voyage, dans l'avion ce coup-ci ;o)

dimanche 24 mai 2009

Elle veille....

Ombre accrochée au firmament
Pour éclairer les innocents
Agrandie d'un large halo évanescent,
Lumière d'un monde éblouissant.
Etourdie dans l'attraction du moment,
Sa blancheur vers nous se tend.
Candides, ses enfants accourent
En oubliant tous leurs atours,
Nouant dans les cieux majestueux
Tous les fils d'esprits nébuleux.

samedi 23 mai 2009

Détresse

Démence d'une heure tant redoutée,
Endormissement des sens survoltés
Pour ne pas subir le déchirement
Assujetti à la puissance du moment.
Refoulement des émotions submergeant 
Tout ce système naviguant.

Juste pour info, n'oubliez pas de regarder la 1ere lettre de chaque ligne ;o)
Pour le titre, c'est pas ce que je veux mais je trouve pas le bon mot; si vous avez des suggestions...

Observation

Rêve immortel et récurrent, 
Secret inscrit dans ce mur blanc, 
Innocente candeur de ses habitants. 
Un frisson passe nonchalant, 
Part de vie qui se détache lentement 
De toutes ces bâtisses en délabrement. 
Eclair d’un imperceptible mouvement 
Révélé à l’œil attentif uniquement. 
Un visage se tend dans la pénombre, 
Regard figé parmi les décombres. 
Apparition ailée qui transcende 
Les pensées désordonnées de la faconde. 
Image incandescente du monde.

Je suis revenue; j'ai retrouvé mon pull et mon manteau. Que dire de plus? J'essaie de me rassembler; ce texte, je l'ai écrit là-bas. Le cahier n'est pas resté vierge bien longtemps; en fait, ma plume ne sait plus rester silencieuse, j'ai pris un peu d'avance.... 

dimanche 17 mai 2009

Un grand oiseau de fer m'emmènera...

A la conquête de nouveaux horizons,
Volant par-dessus une mer de nuages.
Immense espace à disposition
Où peuvent voguer sans ombrage
Nos pensées à l'affût d'un beau rayon.

Tout ça pour vous dire que je ne serai pas là cette semaine; je pars très tôt demain matin toute seule avec mon petit sac et je reviens en fin de semaine. Prenez bien soin de vous; je ne vous oublie pas pour autant ;o) A bientot!

vendredi 15 mai 2009

Afflux de mots

Que dire de cette aiguille qui erre,
Gère le fil de mon temps, amer
Sentiment qui s'échappe
De moi et rattrape
Le son de la mer
Et l'effet d'hiver.
Amplitude des informations
Contenues dans ces formations
D'innombrables oiseaux
Migrant par-dessus les flots.
Quand la plume m'appelle
Par delà les sirènes belles
Qui résonnent a mes oreilles
Et me tiennent en éveil.
Cloches qui ne cessent de sonner
Sans pouvoir m'assommer.
Mon somme reste éloigné
De mes nuits d'éclairs parsemées.

Il faut peut-être que je m'explique un peu là ; je me suis laissée porter par les sons. Au départ, il ne s'agit que d'une sorte de saut de pierre en pierre, de mot en mot avec effet de cascade... Pas sûre que ça vous explique grand chose ; juste, j'ai fait ça un peu comme un jeu !

jeudi 14 mai 2009

La lune m'appelle...

Cette nuit, j'admire ton éclat.
Je voudrais te toucher du bout des doigts,
Sentir ces aspérités mystérieuses
Se révéler à mes mains rêveuses.
Ton éclat opalescent dans le noir
Fait naître en moi un fol espoir.
La lumière aux confins du ciel
Apaise mon regard de ses reflets de miel.
J'envie l'oiseau qui se jette à ta rencontre
Survolant les bêtes endormies dans leurs antres.
Je me sens louve, la tête levée dans l'attente
D'un signe, d'un mouvement, d'une offrande.
La chouette me frôle de ses ailes, silencieuse,
Et je ne manque de surprendre son oeillade malicieuse.
Vie nocturne et frissonnante qui me fascine,
Je m'allonge sous le vieil arbre à l'abri de ses racines,
L'esprit tranquille dans cette étreinte
Qui chasse toutes craintes.

mardi 12 mai 2009

Divagations sur un nuage


Petit nuage dans mon esprit lointain,
Où cours-tu avec tant d'entrain?
Le ciel est ton écrin
Et s'étend devant toi sans fin.
Un oiseau passe a ta portée
Sans aucune attention te porter.
Qu'y a-t-il donc de l'autre côté?
Juste un autre courant de pensées
Qui t'emmène dans un élan différent
Au-delà du firmament...

lundi 11 mai 2009

J'ai décidé de m'envoler...

.. juste un peu! Avec légèreté :o)









Figurant son chemin parmi les nuages
Au travers des pluies et des orages,
Un rapace s'élève majestueux.
Courbant les ailes dans un simple jeu
Où les vents s'amusent un peu,
Naviguant loin au-delà de tout.

dimanche 10 mai 2009

Petits plaisirs quotidiens

La vapeur s'élève devant mes yeux
Et j'enlace de mes doigts frileux
La tasse de thé bien chaud.
Apaisant contact contre la peau,
Installée dans un fauteuil moelleux
Face à la cheminée et son palpitant feu,
Mon esprit se noie dans un nuage de lait,
Simple plaisir d'un mug de plantes infusées.
Liquide réchauffant le corps et l'âme,
Sensation qui éloigne les flammes
De la pensée bousculée.

Juste un tite remarque pour Jack ;o) Je sais que j'écris beaucoup en ce moment mais je ne peux pas promettre que les rendez-vous quotidiens vont perdurer. Ca dépend de beaucoup de choses... mais je ne sais pas disparaître longtemps en même temps ; je suis accroc :p

samedi 9 mai 2009

Histoire sans queue ni tête

L'humeur est pas jojo aujourd'hui face à la mer mais j'ai écrit ça hier soir sur une impulsion ; je pense pas pouvoir appeler ça un poème. C'est un texte qui s'est fait quasi de lui-même; je vous laisse lire....


J'ai l'impression de me déverser telle une outre trop pleine.
Ca coule à flots.... toujours cette eau...
Un peu peur de l'inondation, de boire la tasse mais ma plume a soif d'encre. Le papier boit jusqu'à ne plus pouvoir.
Je vide tout à votre hommage ou à votre désavantage...
Je me perds, je m'exaspère
Et j'espère de tous ces rouages qu'on me libère.

vendredi 8 mai 2009

Nature au réveil

Etat de veille
Pensées vermeilles.
Mon coeur se serre
Ma plume espère.
Mon oeil s'égare au-dehors
Ou un rayon de soleil éclaire l'aurore.
Un oiseau m'appelle
Ou est-ce l'éclat d'une coccinelle?
Je m'oublie dans cette nature
Où, malgré tout, m'interpellent tous ces murs
Dressés de part et d'autre du chemin.
Mais je ne veux me soucier des lendemains.
Dépasser les nuages
Pour ne pas entendre l'orage!

jeudi 7 mai 2009

Océanide

Encore un poème de l'eau; je crois que j'ai une idée fixe...



Née d'une ondée passagère,
Y a-t-il une raison a sa chair?
Mue au rythme du courant
Puissant, vers la côte refluant,
Harmonie évoluant au fil de l'eau.
Eternelle offrande aux pouvoirs ancestraux.

mercredi 6 mai 2009

Derrière chez moi...

Onde indomptable et sauvage.
Caractère à qui l'on rend hommage,
Etendu a l'infini de ma vision
Avec dans l'esprit tes vagues à l'unisson,
Naviguant au-delà de ton grand âge.

Parfois je me demande ou me mène ce que j'écris...

mardi 5 mai 2009

Ondée par la fenêtre...

La pluie tombe du toit
Et je ne sais que penser à toi.
Songe idyllique et doux
Au visage toujours un peu flou.
Mon esprit emporté par le rêve,
Les gouttes filant sur les carreaux sans trêve.
Hypnose du moment saisi,
J'écoute ce doux clapotis.
Visage offert à la pensée,
Mains sur la vitre posées
Pour revenir doucement à la réalité
De cette averse qui ne cesse de se déverser.

dimanche 3 mai 2009

Le rejoindre

Dans les bras grands ouverts de Morphée
Où je m'apprête à tendrement me blottir.
Relâchement mérité de l'esprit qui va s'assoupir.
Mon oreiller m'attend avec un soupir.
Instant de délice anticipé.
Rare moment de félicité.


Je crois que j'ai sommeil ;o)

vendredi 1 mai 2009

Tranquillité

Assise au pied de ce grand chêne, 
Lieu consacré de ma peine, 
Je rêve.
Le vent soulève doucement mes cheveux,
Tout occupé à mon tendre aveu
Sur la grève.
La scintillante voute céleste me contemple
Lors de ce songe loin du peuple,
La lune s'élève.
Je suis des yeux un nuage esseulé,
L'esprit vidé de toutes pensées,
Simple trêve!