mardi 19 janvier 2010

Intérieur... froid

Ce regard fixe m’afflige
Immobilisé à jamais dans un vertige.
Mes pensées brumeuses se figent
Et le placent au centre de mon allée de vestiges
Du temps passé à rêver sans trève.
Mon visage lentement se relève.
Je ne suis qu’une âme en perdition
Qui s’oublie en divagations.
Les voiles cachant la fenêtre
Poussent à regarder l’intérieur de l’être.
Tourments de la raison qui danse
Dans un monde indifférent immense.

10 commentaires:

  1. *** Karine ce poème et beau mais si triste aussi... je t'embrasse bien fort toi et tes enfants !!! ***

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  2. Nancy, j'hésite toujours à publier ces poèmes qui reflètent tellement mon "côté sombre", celui qui sort plus facilement dans mes écrits que celui de chimères que je vous présente parfois... Merci encore de me lire :)
    gros bisous

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. C'est l'hiver chez toi, Karine.
    Une expression me vient :
    Tu aurais besoin qu'on t'allume le poil...^^

    Ah ces pirates, alors ! Sourire...
    Besos
    Jack

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  5. un bonjour en passant Karine,meme si derriere les voiles trainent encore un peu d'obscurité,je sais aussi que les reflets de ce que tu ecris sont nés parfois d'un vécu passé,alors j'espere que tes lumieres si précieuses qui t'entourent eclaireront cet espace et...............que tu passeras prendre le thé(rires)

    Je t'embrasse bien amicaleùuuuument
    Esquisse,fait de mieux

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  6. coucou Chère Karine

    oh tu sais moi quand je vais mal je devrai ronger mon frein dans mon coin...
    mais après la tempête le calme revient toujours et de la discussion jaillit la lumière
    et je vais bien...
    mais je pense souvent à toi...je voudrai tant que tu vois la lumière, là au bout de ton chemin...

    en attendant je te donne un gros bisou et te fait un doux sourire

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  7. How are you Karine ?
    Not very well on dirait au travers de ce poème. ;-) Certaine que le prochain, où les prochains seront plus sautillants.
    Tu sais j'aime bien lorsque tu fais s'envoler les mots ! En plus tu réussis très bien. ;-)

    Bises et pardonne-moi de ne venir plus souvent. Pour d'autres raisons que les tiennes, cela m'est difficile et je le regrette.

    Bises de Do.

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  8. Bonsoir Karine,
    Ton poème me parle, tu ne devineras jamais à quel point, nous sommes de âmes tourmentées, comme toi je bascule facilement dans mes sombres pensées, difficile de rejoindre dès lors le monde des vivants. Il m'arrive de marcher à côté d'eux et de me dire que je ne suis pas de ce siècle, ... Cela dit parler de futilité et être moins sérieuse me plairait ... Peut-être qu'un jour j'arriverai à me faire des amis et qu'ils accépteront de me voir enfin,

    Je t'embrasse fort ma belle,
    Siyah

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  9. @ Jack, j'ai un peu peur de me brûler sur ce coup-là ;) Je ne connaissais pas cette expression! Bises

    @ Esquisse, parfois j'aimerais pouvoir expliquer mais les blocages sont là et mon passé aussi, celui qu'on n'efface pas avec tout ce qui vous suit (poursuit?)... mais qu'est-ce que je raconte encore? (pointe de sourire)j'aimerais regarder devant mais je n'y vois que des points de suspension pour l'instant. Je t'embrasse

    @ Nanou, j'espère que tu vas vraiment bien; j'attends ton mail... mais je suis patiente ;) Une page va se tourner et même si c'est moi qui l'ai voulu, le couteau est là qui ne demande qu'à trancher dans le vif; ça et d'autres inquiétudes qui me grignotent... Mais ça va... la lumière viendra en son temps! gros bisous

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  10. @ Do, je vais... pas trop mal. Une échéance importante qui me torture mais que j'assume, il le faut! Je me dis que ça ira mieux après :) Quant à la fréquence des visites, elle n'est pas importante et puis, je serai mauvaise de faire la moindre réflexion alors que je ne suis pas constante moi-même ;) bisous

    @ Enfer Noir, je te répondrai juste que je peux être très forte à raconter des inepties aussi, les paroles d'un côté et les pensées profondes cachées pour protéger (moi, les autres, que sais-je?) et parfois, l'enveloppe craque et un filet gris s'échappe! Il est parfois bon de s'oublier aussi; je me demande souvent où se trouve l'insouciance... mais c'est une autre histoire, non?
    Quant aux amis, les vrais sont difficiles à trouver mais ils sont là, tapis dans un coin; j'y crois, j'en connais ;)
    Je t'embrasse fort (j'ai encore un souci avec ton blog qui tressaute devant mes yeux :( il faut que je trouve une solution mais pas encore eu le courage de m'y mettre; je suis là quoi qu'il en soit)

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