jeudi 23 avril 2009

Somnolence

Rien ne vient troubler mon éveil
Que la fatigue des nuits sans sommeil.
Anesthésiée par la chaleur du feu dans la cheminée,
Incapable d'aligner plus de deux mots sans idée.
Je voudrais poser ma tête sur un doux oreiller,
M'abandonner à la calme quiétude rêvée,
M'envelopper dans la couette
Et envoyer mes pensées aux oubliettes.
La profondeur de la nuit
Ecoute tout ce qui, au loin, fuit.
Les étoiles veillent sur ma mentale errance
M'éclairant doucement avec tolérance.
Et je me prends à écouter
Le roulement incessant de l'océan,
Son hypnotique renouvelé
Dans un va et vient constant.
J'imagine toutes ces couleurs
Au rythme du ciel changeant,
Ses profonds reflets chatoyants
Berçant inlassablement mon coeur.
Fantasme de ces nouveaux horizons
Chantant pour moi à l'unisson.
Une aube neuve et rougeoyante se fait jour
Et mon esprit continue à faire des tours...

6 commentaires:

  1. Ah, si on pouvait empêcher de tourner la machine!" je jalouse le sort des plus vils animaux qui peuvent se plonger dans un sommeil stupide" disait Baudelaire.Courage, tu es une ââârtiste!

    RépondreSupprimer
  2. j'aime assez ce couloir de la somnolence,espace temps entre de mouvements,faire ou laissez faire.entreprendre ou se laisser prendre...Gommer les habitudes,et oublier les turpitudes,installer la paresse pour un emploi du temps celeste!tourbillon sans bravoure,berçer par tout ce qui vous entoure.S'abandonner enfin,en espérant que demain d'autres couleurs feront chanter ton coeur Karine...
    ps:j'avais ecouter une superbe musique sur ton blog,qui n'est plus la,et dont je n'ai pas pris de titre...si jamais ...je pense que c'etais une photo de crique,a la mer?Merci,bernard.

    RépondreSupprimer
  3. Les forces de la natures, les étoiles, les océans, sont bien souvent nos meilleurs soutiens, nos plus sures guides afin d'y déposer et de laisser s'envoler nos pesantes pensées.
    Très imaginé ce poème, il nous berce sur les flots des vagues :)

    RépondreSupprimer
  4. Filledufeu, tres belle citation et merci (petit bonhomme rougissant - comment ca, j'ai trop l'habitude des smileys!)

    Bernard (oh, un prenom sur la photo :o) Devrais-je dire enchantee, Monsieur?) Charmant epilogue a mon poeme, avec cette gentillesse qui touche.
    Pour ce qui est de la musique, est-ce que tu me parles bien d'Ekova? Le post est celui-ci: http://ecrismesmots.blogspot.com/2009/04/petite-absence.html Si je me trompe, je m'en excuse!
    Bonne journee

    RépondreSupprimer
  5. Lalwende, merci. Pas si imagine que ca quand on sait que l'ocean est a peu de choses pres au bout de mon jardin... Belle nature :)

    RépondreSupprimer
  6. En fait je voulais écrire imagé, mais faut croire que j'étais pas bien réveillée :D

    RépondreSupprimer