lundi 27 avril 2009

Empathie.... en pâtir....

Ambiance générale morose.
Je sens le stress qui se pose.
Je perçois l'armure qui se gonfle,
L'instinct de protection enfle.
J'essaie de la repousser.
Pourquoi refuser d'être touchée?
Une petite voix me souffle:
"Parce que ça fait trop mal...
Il faut rester prudent
Tout en étant conscient."
Mais à quoi bon cette sensation
Si elle ne peut déboucher sur des actions?
Volonté d'écouter, d'aider,
D'atténuer la souffrance des âmes blessées.
D'où vient ce calme que je ressens
Et qui m'invite à m'éloigner des sentiments?
Je le refuse, je l'abhorre
Alors même qu'il s'empare de mon corps.
Garder ma sensibilité à jamais
Quel que soit le prix à payer.

7 commentaires:

  1. Ah, la la! si on avait le pouvoir de faire le bonheur de ceux que l' on aime, et si l' on pouvait être efficace sans souffrir avec eux!De tout coeur avec toi.

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  2. Je pense que l'on peut garder sa sensibilité, tout en restant à l'écoute de soi et des autres et en sachant se préserver, même si ce n'est pas toujours simple...
    Mais de toute façon même quand on veut se protéger, on ne pourra jamais complètement se renier et se blinder , on est sensible ou on ne l'est pas. Et à mon sens il vaut mieux être comme ça que l'inverse ;)

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  3. Viens un peu sur mon blog te détendre Karine, je vais mettre d'autres textes un peu canaille, un peu tout...

    Je ne crois pas que le bonheur doive être triste forcément ou contenu...

    Et souffrir est un prix parfois à payer pour l'amour, mais qu'est-ce que c'est bon avant et même après !

    Bonne soirée, âme poète !
    A bientôt...
    Jack

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  4. Aucun mot juste une belle pensée pour toi...

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  5. Je suis tout à fait d'accord avec ce texte Karine. Moi, je suis devenu sacrément con à force de refoulements et il n'y a pas de retour en arrière. On pense que l'on est plus fort en refoulant, alors que l'on accumule... soit on finit par craquer, soit on finit par être anesthésié et perdre l'âme qui nous fait.
    ;)

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  6. Je suppose qu'on ne peut pas vivre, aimer sans y laisser un peu de souffrance. Mais je crois aussi, Lalwende, Jack, que la sensibilite n'est jamais vaine.
    Merci Filledufeu et Nanou; vos pensees me vont droit au coeur.
    Renaud.... :o)

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  7. Complètement d'accord avec toi..toujours que le coeur soit visé..l'indifférence,passé à côté sans regarder, changer la compassion pour un bien-être qui sonne faux..non..

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