samedi 23 mai 2009

Observation

Rêve immortel et récurrent, 
Secret inscrit dans ce mur blanc, 
Innocente candeur de ses habitants. 
Un frisson passe nonchalant, 
Part de vie qui se détache lentement 
De toutes ces bâtisses en délabrement. 
Eclair d’un imperceptible mouvement 
Révélé à l’œil attentif uniquement. 
Un visage se tend dans la pénombre, 
Regard figé parmi les décombres. 
Apparition ailée qui transcende 
Les pensées désordonnées de la faconde. 
Image incandescente du monde.

Je suis revenue; j'ai retrouvé mon pull et mon manteau. Que dire de plus? J'essaie de me rassembler; ce texte, je l'ai écrit là-bas. Le cahier n'est pas resté vierge bien longtemps; en fait, ma plume ne sait plus rester silencieuse, j'ai pris un peu d'avance.... 

6 commentaires:

  1. Il me laisse pensive ce poème... je me demande quel paysage, quel décor a pu t'inspirer et laisser planer un tel mystère.
    En tout cas contente de te relire ;)
    Bisous

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  2. Joli poème, Karine.
    Content de te revoir...

    Oui, où étais-tu ?
    Belfast ? Berlin ?
    Mais c'est peut-être un secret...

    A bientôt
    et des bises
    Jack

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  3. Message a attraper,memoire a décrypter,un frisson permanent accentu l'absence,une vie effacer,qui ne brille que par la souffrance laisser en héritage a tous ceux qui la vive et qui n'ont que les yeux pour la raconter.
    Karine,ton texte m'a ramené sur un site ,ou la guerre a signé le plus gros de son oeuvre,en ne laissant que des ruines et un nom de village fantomes..
    Joli texte,servi par des mots profonds.J'aime toujours autant.
    Bises !

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  4. revenue !!! çà me fait plaisir !
    en fait c'est en voulant tenir ma promesse pour toi avec mon poème que tout s'est déclenché ! ne m'en eux pas de l'avoir partagé... si tu savais...
    allez je t'écris la semaine prochaine et je t'embrasse très fort

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  5. Moi aussi, je suis contente de vous retrouver.
    Lalwende, le paysage est exclusivement dans ma tete, comme souvent ;o)
    Jack, j'etais en France; aucun paysage de guerre civile ou autre alentour. C'est tout ce que je dirai :o)
    Esquisse, ce poeme m'est venu un peu comme une "apparition". Mais j'avoue qu'il y a un espoir au-dela des ruines, non?
    bisous a tous

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  6. Nanou, je suis heureuse de te lire. Comment pourrai-je t'en vouloir de quoi que ce soit? Il faut que je me pose tranquillement pour le lire, ton poeme :) Promis, je fais ca au plus vite. J'attends de tes nouvelles quand tu veux; il n'y a pas d'urgence! Gros bisous

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