jeudi 19 août 2010

A ma table...

Un dit fait rance.
Le non-dit se fait absence.
Ils sont assis à ma table à chaque instant.
Ils me suivent à chaque pas hésitant.
Au centre de la multitude, une pensée me hante.
Est-ce qu’un jour, nos lendemains chantent?
L’avenir de mes songes est obscurci,
La rivière s’assèche dans son lit.
La brise s’est tarie.
A mon tour, je me suis évaporée.
Pas même un grain de poussière n’est resté.
Une étoile m’a éclipsée,
L’éblouissement n’a pu être mesuré.
Ma voie sous mes yeux s’est effondrée
Mais l’arrêt n’est pas autorisé.
L’inéluctable vous force à avancer.
Encore un pas, même sur le côté.
A quelques lianes, je continue à m’accrocher
Pour ne plus aux platanes m’écorcher.

Allez, je m'y remets; besoin ou simple pose/pause, je ne saurai dire! Je n'ai pas arrêté d'écrire, juste pas pris le temps de les étendre sur la toile. Celui-ci a été écrit il y a un certain temps; une corde qui vibre bien qq part, une résonance dans un coin de cellule (grise). Les vacances (des autres, je précise; j'ai travaillé tout l'été) passent à la fois trop lentement et trop vite... J'ai fait de la déco aussi ce dernier mois; ça me détend :) Mon chez-moi me ressemble de plus en plus; vaille que vaille!

4 commentaires:

  1. C'est bien de reprendre la plume, et la publication, Karine. Tes rimes sont très marquées, quelques jeux de mots, mais l'esprit est là...
    Besos et bonne continuation !
    Jack

    PS: Ta vie est si noire, ou c'est juste pour sublimer ton écriture ?

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  2. heureusement que la fin du billet est plus optimiste que le poème, tu m'as fait peur tu sais...
    Je suis herueuse si tu reviens écrire, vraiment....
    Mon été a ausi été très dur même si je ne montre chez moi...que la surface
    Tant de douleurs physiques depuis près de deux ans...on en vient enfin à bout peu à peu et l'espoir renait enfin...
    comme pour toi je l'espère ma chère karine à qui je pense fort souvent


    Oh Jack au passage, énormme bisou car je suis une vilaine de ne pas passer mais quand je vois toutes ces femmes charmantes et désirables que tu décris, j'ai l'impression tellement d'être hors circuit à présent :-)

    je t'embrasse chère karine et toi aussi jack !

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  3. Coucou Nanou,
    J'étais persuadé que tu étais partie, ton blog avait disparu la dernière fois. Je vais le remettre alors...
    Besos et n'aie pas peur de la concurrence, j'ai toujours eu un penchant pour les femmes femmes !!
    Jack

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  4. Coucou vous 2!
    Toujours fidèles au poste :) Merci

    @ Jack: ma vie noire? non, je suppose que non; je crois que c'est plutôt mon esprit qui pèche... Mes textes ne sont pas un appel, juste une sorte de remontée des profondeurs en qq sorte. La noirceur m'inspire-t-elle plus? certainement, mais je ne saurai dire pourquoi. J'ai juste besoin qu'elle sorte, je ne peux pas dire que ce soit un travail d'écriture, c'est ce qui me vient naturellement.

    @ Nanou: je vais te redire de ne pas prendre mes écrits trop à coeur. Les douleurs sont ancrées en moi mais je vais bien, des hauts et des bas comme tout le monde. Je sais que je ne te contacte que rarement mais je te suis (lis) où je peux ;) J'espère de tout coeur que tu vas vite aller mieux; je vois tellement de souffrances en ce moment par mon boulot, tellement de gens adorables qui ont mal...

    Bisous

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