mardi 8 juin 2010

Brûlure

Le soleil souligne l’amer.
Quelques vagues nuages adoucissent cet air.
Au fil de l’eau, lentement, je me perds.
Assise sur la berge, mes lèvres trempent dans ce thé vert.
Tempête qui menace l’âme en inadéquation
Avec le temps qui se profile à l’horizon.
L’orage gronde sous mon ciel couvert,
La mer se soulève de tous mes revers.
Des maudits ou non me traversent l’onde,
M’écroulant sous cette fronde.
Une bouffée d’air brûlant me soulève
Et m’emporte loin de la grève.
La gorge nouée sous le feu,
Je m’en remets au meneur du jeu
Et vais m’allonger un peu plus loin
Plongeant dans les rêves d’herbe sèche jusqu’à demain.

3 commentaires:

  1. Y'a des fois où aucun commentaire ne me vient...Rien à voir avec l'article en fait, simplement c'est bien que tu continues d'écrire Karine. Et si personne ne te commentes, tu vas te poser des questions...

    Besos !

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  2. merci Jack; tu sais, si ça ne vous inspire rien, c'est pas bien grave ;) bises

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  3. Petit coucou Karine pour te dire que je ne t'oublie pas !
    Le soleil en ce moment on est en plein dedans et je pense que dans ton Nord c'est un peu pareil...
    Tu as raison de t'éloigner de la berge, et ne laisse rien te brûler, te faire mal...
    Prends le frais plus loin et continue à rêver...
    Je suis heureuse de tous tes petits retours...
    Je t'embrasse et à très bientôt...

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