Et peler cette amère rengaine.
L'âme erre dans la tempête
Et ne restent que les arêtes
Du temps qui passe sans sentiment,
Du rocher où s'accrochent les aimants.
Son du métal qui heurte sans trêve
Tambours sonnant à la frontière du rêve!
Boum... Il percute les sons doux de l'oubli.
Boum... Il s'envole où tout s'enfuit.
Âme, il faut entrer dans la ronde
Et tendre les linges du monde.
Elle attend l'ombre des branchages
Et reste tapie dans le sillage
De l'être fantastique qui se faufile,
De la forme magique entre mille
Qui saura l'emmener vers demain.
Nuée légère et multiple dans le matin,
Un lent frisson parcourt le chemin.
Chhh... le réveil s'annonce doucement.
Chhh... les yeux ouverts sur le levant.
Âme, il faut laisser la rancoeur,
Epanouir le doux parfum des fleurs.
Elle trébuche de ces effluves grisée
Et tombe délicatement sans se briser.
Une goutte danse au-dessus de sa tête,
Joueuse, taquine et coquette.
Elle ne se lâchera que pour un sourire
Qui glissera sur la peau tel un navire.
Mmm... Doux moment où l'on ferme les yeux.
Mmm... Ainsi s'achève le jeu.
Parfois je sais pas quoi dire...à part qu'il me parle ce poème, mais je ne saurais mettre des mots dessus...
RépondreSupprimerPoème particulièrement riche, imagé, sensuel...Quelque chose me dit que le jeu n'est pas fini !
RépondreSupprimerCanaille,Karine...
Besos
Jack
@ Lalwende: je connais le sentiment... ;)
RépondreSupprimer@ Jack: c'est à l'appréciation de chacun :o) Canaille? moi? Que vas-tu donc imaginer?
Douce nuit!
bisous
Oui, c'est un poème très vivant, avec une âme. Joli =)
RépondreSupprimerSURPRISE des mots tissés avec souplesse pour offrir l'émotion d'une grande délicatesse!bisous!
RépondreSupprimerBeaucoup de soucis pour entrer,mais l'insistance des fois...non mais!!!ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend a tomber de la derniere pluie!!!
RépondreSupprimerBon,et bien moi aussi maintenant je peux fermer les yeux et que personne ne vienne m'empecher de continuer le reve a ma façon...je veux bien qu'elle soit bonne,la
CHHHHHUU....UUTTE!
Bises
C'est superbe Karine... il semblerait que quelque chose se débloque et laisse échapper tout ce qui était resté tapi, pendant un temps, au fond de toi...
RépondreSupprimer@ Renaud: merci :) l'ame-y est!
RépondreSupprimer@ Macao: ravie de ta visite et merci de ce touchant commentaire. Bisous
@ Esquisse: ça commence à m'inquiéter ces diffcultés à venir me voir :( Je te prépare un gros coussin douillet pour la chute :o) bisouxx
@ Bérénice: merci, la zenitude (il parait que ça vient d'entrer dans le dictionnaire hihi) s'installe un peu en moi. Sérieusement, je m'éloigne d'un état qui m'éloignait ou tout simplement, j'essaie enfin d'être moi :o)