dimanche 31 mai 2009

Je tangue...

Bon, je vous mets celui-la aussi; avec un peu de chance (vu le jour férié demain), il passera inaperçu et mon humeur aussi. Je précise juste que je l'ai pas écrit aujourd'hui même si... Bref, il y a plus gai.

J'ai ce cri en moi
Qui me hante mais ne sort pas.
Hurlement intérieur
Qui se fait parfois rancoeur.
Comment peut-on me voir,
Moi si petite dans le noir?
Volonté d'être seule
Dans un monde où je suis veule.
Dégoût de soi si facile
Quand on se veut indocile.
A quoi vais-je m'accrocher
Si je veux continuer à voguer
Sur cette mer qui fait le gros dos?
Je ne vois que les creux de l'eau.
Les vagues s'insinuent dans mon navire
Et voila que mon esprit chavire.


11 commentaires:

  1. je l'entend ce cri...mais pas encore assez fort...pour l'instant il reste étouffé dans ta gorge...
    trop courte la vie pour se poser mille et une questions, petite fille, avance

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  2. Bon je crois avoir compris que tu es petite, mais comme toutes les grandes femmes, non ?

    Peut-être trouves tu ta force dans l'écriture ou d'autres choses que j'ignore...
    Vu de mon bateau, tu m'as l'air intéressante Karine, aie confiance en toi !

    Bisous de bouée !
    Jack

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  3. Merci a vous 2; je repondrai demain, la, je suis fatiguee!
    Gros bisous et bonne nuit :o)

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  4. Il y a ces cris étouffés que l'on retient en soi. Pourquoi? Je ne sais pas. La raison appartient à chacun...moi aussi je les connais. Comment lutter, comment s'en défaire? Difficile de conseiller quand peut être soi-même on a du mal. Je pense que Nanou a raison ce cri n'est pas assez fort, il faut le laisser sortir.
    Mais il y a aussi tout ce que ça implique et tout ce qu'on craint de ce cri. Peut-être tout simplement que je peux dire que je comprends, parce que je me retrouve à travers ce poème en ce moment, surement pas pour les mêmes raisons, mais au final, ça revient un peu au même.
    Après puisque tu navigues, il faut aussi savoir laisser passer les vagues, et se laisser aller vers l'horizon...
    Gros bisous Karine.

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  5. Nanou, oui, il faut que je saute meme si la chute risque de faire mal...
    Jack, merci; c'est gentil :)
    Lalwende, mon cri reste certainement etouffe par peur de ou il va me mener et tu l'as bien compris, mais je ne vais pas pouvoir le contenir indefiniment. Alors oui, il faudra qu'il sorte. Tes longs coms me font plaisir ;)
    bisous

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  6. C'est vrai que j'ai l'impréssion de me répeter Karine,mais je pense que quelque soit la marche a franchir,on ne sait pas ou elle amene tant qu'on a pas fait l'effort de la passer...Tour les doutes,sont d'un coté,elle peut etre salvatrice ou revelatrice,mais c'est toujours un pas de fait .
    Karine il y a quelque temps on avait un peut ouvert une voie sur un desir... tu n'etais pas prete a concretiser?
    Tu as le temps avec toi,et peut etre un elan aussi.
    Karine,je te souhaite une bonne soirée,et puis une petite lumiere interieure...
    Bisous

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  7. c'est pas une marche vers un desir, Esquisse. C'est un pas vers la fin; le cri est lance et je crois que ce mois va etre decisif dans ma vie... J'ai tout casse! Je pense pas que je posterai ce soir meme si j'ai encore des poemes dans ma besace.
    bisous

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  8. Rien ne sert de crier aujourd'hui si on ne peut pas hurler plus fort demain. Pas de relache tout doit s'extraire et exhulter, on est vivant merde alors hurlons . A+

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  9. Karine,j'attends avec impatience un petit signe,meme sans rimes,Ok?
    Jolie photo,bises a tout a l'heure!

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  10. Pas de hurlement mais l'extraction a eu lieu, la vie est en marche! Vaille que vaille!
    Esquisse, merci pour la photo; au moins, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas a quoi je ressemble :) J'ai fini par me decider.
    bisous

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  11. Merci Karine,ça devenait plus qu'engoissant,le pouvoir des mots comme on dit,mais de ne pas savoir et de ne pouvoir qu'attendre...un certain sentiment d' impuissance derriere cet ecran tout de meme ?Bien content de te retrouver,a ce soir?
    Bises

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