L’insensible
N’a pas entrevu la portée de ses flèches.
Il erre sans cible
Inconscient de la brèche.
Balade dans un paysage sans lune,
Ne s’arrêtera pas au sommet de la dune,
Ne se retournera pas même face à l’inconnue,
L’avenir est impalpable et restera nu.
L’autre est là, dans l’ombre,
Le regard vague et l’âme sombre.
Regard vers l’intérieur de l’être,
Rien ne passe par la fenêtre.
L’un mobile, l’autre sans,
Dans la ville, ou un flou errant.
Soudain, une douleur aigüe, choc électrique,
Un éblouissement dans l’air mélancolique.
Pas d’explication, laisser passer lésions.
Les nuages s’enfuient sans sommation.
Ah, un malfaisant te chagrine Karine et tu prends ton arc pour lui cibler les fesses...
RépondreSupprimerJe trouve que tu as progressé dans l'écriture, ton style a changé. Non ?
Bonne nuit, besos !
Oh, Jack, non, pas de malfaisant dans les parages pour l'instant... pas de bienfaisant non plus ;)
RépondreSupprimerPour l'écriture, c'est moins un sentiment d'urgence, je prends mon temps, je peaufine même parfois. Là, j'ai commencé sur le jeu de mots: insensible/un sans cible et j'ai laissé faire l'inspiration. En résumé, parfois, je prends le temps de m'amuser sur une idée saugrenue :)
Bises et bonne nuit à toi!
Un joli jeu de mots ... ton peau...fine...âge va être une mère veille ;o)
RépondreSupprimerDouce fin de journée et plein de bisous soleil ;o)