mardi 8 juin 2010

Brûlure

Le soleil souligne l’amer.
Quelques vagues nuages adoucissent cet air.
Au fil de l’eau, lentement, je me perds.
Assise sur la berge, mes lèvres trempent dans ce thé vert.
Tempête qui menace l’âme en inadéquation
Avec le temps qui se profile à l’horizon.
L’orage gronde sous mon ciel couvert,
La mer se soulève de tous mes revers.
Des maudits ou non me traversent l’onde,
M’écroulant sous cette fronde.
Une bouffée d’air brûlant me soulève
Et m’emporte loin de la grève.
La gorge nouée sous le feu,
Je m’en remets au meneur du jeu
Et vais m’allonger un peu plus loin
Plongeant dans les rêves d’herbe sèche jusqu’à demain.